Vers l’habitat inclusif pour les personnes handicapées
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Gilles Artigues, administrateur de la FLS, qui fut député de la Loire, est, depuis le mois de juillet, vice-président de Saint-Etienne Métropole (SEM), en charge de l’habitat et du logement. Il nous confie la conviction commune qui l’anime pour chacun de ses engagements. Pour lui, le logement constitue un outil d’insertion sociale.
Gilles Artigues, administrateur de la FLS
FLS – En quoi consiste votre rôle de vice-président de la Métropole, en charge de l’habitat et du logement ?
Gilles Artigues – L’habitat est un domaine dans lequel j’ai déjà eu l’occasion de travailler dans l’exercice de mes mandats électifs précédents. Lorsque j’ai élaboré les programmations de la politique de la ville pour les quartiers défavorisés, le volet habitat était déjà important. Aujourd’hui, je peux aller plus loin avec des moyens conséquents pour mener à bien des projets ambitieux et solidaires à l’échelle d’un territoire regroupant 53 communes. C’est précieux.
FLS – En quoi est-ce cohérent avec votre mandat d’administrateur de la FLS ?
Gilles Artigues – Je crois en la Providence. Je me suis engagé en politique à cause de ma foi, suite à l’appel du pape Saint Jean Paul II qui invitait les chrétiens à d’investir dans ce domaine. Devenir administrateur de la FLS est pour moi une manière différente de répondre à ce même appel. Les projets de la fondation s’inscrivent dans des stratégies de collaboration avec les élus. Au moment où la FLS prend une nouvelle dimension, je suis heureux de pouvoir me mettre à son service en apportant l’expérience de mes différents mandats électoraux et mes relations institutionnelles tissées tout au long de ces années.
FLS – Quelle est, pour vous, au regard de votre expérience, la particularité des projets portés par la Fondation ?
Gilles Artigues – La FLS ne fait pas à la place des habitants mais rend possible des idées généreuses et humaines qui émanent du terrain. C’est pour moi l’assurance que ces projets soient pérennes. Elle n’impose pas sa façon de voir, s’adapte à la spécificité de chaque lieu et apporte le « coup de pouce » indispensable. Pour monter un dossier qui répond à des dispositifs parfois compliqués et très techniques, la bonne volonté et la générosité sont là, c’est déjà ça. Mais elles ne suffisent pas ! Il faut des connaissances administratives, juridiques, un savoir-faire. Et c’est ce professionnalisme qui est précieux pour les porteurs de projet, au-delà du soutien et de l’apport financiers qui sont aussi vitaux.
« La FLS ne fait pas à la place des habitants mais rend
des idées généreuses et humaines qui émanent du terrain. »
Je souhaite d’ailleurs aller à la rencontre des bénéficiaires des Maisons de Vie et de Partage pour me rendre compte que les décisions prises en conseil d’administration se traduisent par des sourires sur les visages de ceux qui vivent mieux grâce à la fondation. Le souci d’insérer professionnellement les habitants, porté par la FLS, est pour moi primordial. Cet aspect mériterait d’ailleurs d’être proposé plus largement en France. Avec ces projets, nous donnons du sens à notre action. Nous n’apportons pas que du béton ou de l’argent : l’humain passe avant tout.
FLS – En quoi le combat de Raoul et Madeleine Follereau est-il toujours d’actualité ?
Gilles Artigues – Dans notre monde, en particulier en France, nous faisons face à de plus en plus d’inégalités. J’ai toujours été touché que des personnes se mettent au service des autres sans tomber dans l’assistanat. C’est ce que j’ai toujours trouvé admirable chez Raoul et Madeleine Follereau : ils ne souhaitaient pas apporter seulement une aide matérielle mais redonnaient leur dignité aux personnes qu’ils aidaient, en prenant en compte la globalité de leur situation.
» Raoul et Madeleine Follereau redonnaient leur
aux personnes qu’ils aidaient, en prenant en compte la globalité de leur situation. »
Nous savons tous ce qu’est l’histoire du logement social en France. Notre pays a su inventer une organisation et un modèle économique que nombre d’autres pays nous envient. Dans le sillage de personnalités comme l’Abbé Pierre ou Raoul Follereau, la FLS perpétue cette tradition généreuse car la dignité de l’Homme passe par l’accès à un logement.
Nous remercions Gilles Artigues pour cette interview !
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